IoT Santé

Publié le 15 septembre 2015 | Par Laurent Mignon

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Où l’on reparle d’observance ou d’adhésion connectée…

Il y a quelques mois, le traitement de l’apnée du sommeil via la PPC a défrayé la chronique. En cause, la télésurveillance mise en place et la possibilité de déremboursement associée en cas d’inobservance.

Rêve de certains, frayeur pour d’autres, la téléobservance semblait se cantonner aux dispositifs médicaux communicants. Pour l’heure les médicaments connectés n’étant qu’une douce utopie. De fait, les seuls dispositifs associant médicament et observance se basent sur les piluliers connectés.

Pourtant, il semble que la réalité change à grands pas. Ainsi, Proteus Digital Health, une entreprise californienne, et Otsuka, le laboratoire pharmaceutique japonais, viennent d’annoncer leur demande d’agrément aux États-Unis pour leur premier médicament numérique issu de leur partenariat signé en 2012.

Ce médicament numérique associe le traitement Abilify du laboratoire, un neuroleptique destiné à la prise en charge de la schizophrénie ou des troubles bipolaires, à un capteur numérique ingérable.

Ce capteur transmet non seulement la prise réelle du médicament, mais également des données physiologiques à un patch qui communique les données au smartphone du patient.

Ce dernier peut les consulter via une application mobile sécurisée et ainsi mieux comprendre les interactions entre son traitement et sa maladie. S’il le souhaite, il peut également transmettre des données à son médecin, l’équipe médicale en charge de son suivi

Vous avez bien lu, c’est le patient qui décide de transmettre les données à son médecin. De fait, aux États-Unis, il s’agit bien plus de développer l’adhésion des patients aux traitements que leur surveiller leur observance… Un élément clé pour le développement des médicaments numériques !

Source : communiqué de presse Proteus Digital Health

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A propos de l'auteur

Co-fondateur et directeur de LauMa communication, la e-santé m'interpelle depuis quelques années. J'essaie d'y contribuer en favorisant la diffusion de l'information et en m'impliquant dans des associations telle que Le Lab e-Santé (Isidore Internet et Santé), en tant que membre de la commission service du pôle de compétitivité Cap Digital ou en qualité de Délégué général de France eHealthTech, l'association regroupant les startups de la e-santé.



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