e-Santé au travail, en attendant un modèle économique solidaire
Vous n’êtes pas sans savoir que votre santé et votre bien-être au travail intéresse de plus en plus votre employeur. À cela, différentes raisons. Tout d’abord, l’impact du mal-être et de la maladie sur la productivité (arrêt de travail, démotivation…), mais également la nécessité de conserver les meilleurs éléments (eh oui, même en période fort chômage, les meilleurs sont chassés…), la généralisation de la complémentaire santé au 1er janvier 2016…
Pour les organismes complémentaires, la prévention santé n’est pas une nouveauté. Cependant, avec l’arrivée de la e-santé et de la santé connectée de nouvelles offres voient le jour (Mercer, AG2R La Mondiale, Apicil, Axa Santé, MGEN, Harmonie Mutuelle, Malakoff Mederic…). Des offres diverses qui vont de plateformes web d’information sur la santé au télé-coaching nutritionnel en passant par les e-aides au sevrage tabagique et à la promotion de l’activité physique. Mais qu’en est-il de leur efficacité ?
Wittyfit, le tableau de bord de la santé des salariés
Pour répondre à cette question et aller plus loin dans le suivi de la santé et du bien-être, Wittyfit, une startup lancée en avril 2014, propose aux entreprises de mesurer en temps réel la qualité de vie de leurs employés.
Accessible en mode SaaS, le service Wittyfit permet aux salariés de partager leur ressenti sur trois critères : le bien-être psychologique, physique et au travail. Sur la base de ce ressenti et selon un seuil de déclenchement prédéfini, un QCM est alors proposé aux salariés afin d’explorer les raisons d’un ressenti bas.
Sur cette base, Wittyfit propose des conseils personnalisés et invite les entreprises à prendre des mesures correctrices si nécessaire.
Wittyfit s’adresse aux directions RH qui disposent d’un tableau de bord global mais également aux managers qui peuvent visualiser l’état de leur équipe pour gagner en performance.
À l’heure ou de nombreuses startups du monde de la e-santé sont à la recherche d’un modèle économique, il semble bien que le marché B2B représente un potentiel accessible immédiatement… en attendant une éventuelle prise en charge de la e-santé et de la santé mobile et connectée par la solidarité nationale.
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A propos de l'auteur
Laurent Mignon Co-fondateur et directeur de LauMa communication, la e-santé m'interpelle depuis quelques années. J'essaie d'y contribuer en favorisant la diffusion de l'information et en m'impliquant dans des associations telle que Le Lab e-Santé (Isidore Internet et Santé), en tant que membre de la commission service du pôle de compétitivité Cap Digital ou en qualité de Délégué général de France eHealthTech, l'association regroupant les startups de la e-santé.
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