Médecine 3.0

Publié le 1 septembre 2015 | Par Laurent Mignon

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e-santé, à qui profite le crime ?

Je ne sais pas si c’est un sentiment qui n’appartient qu’à moi, mais avez-vous noté le nombre de diseuses de mauvaises aventures qui élèvent leur voix pour mettre en avant les dangers portés par la e-santé, les objets connectés… en cette rentrée.

De fait, qu’il s’agisse de Maître Isabelle Renard qui s’est exprimée hier au sein de La Tribune sur les dangers de la biométrie appliquée, entre autres, à l’identification des patients au billet d’Olivier Ezratty, La grande intox des objets connectés, publié sur son blog et repris, en partie, par Industrie & technologies… chaque expert, chaque spécialiste tient à faire valoir son opinion et sa défiance vis-à-vis de ce nouveau monde qui ne commence tout juste à s’ouvrir devant nous.

Alors, faut-il les écouter, refermer immédiatement cette porte à peine entrouverte et peut-être voir s’échapper de possible gain de santé ?

La réponse est évidemment non… et pour s’en convaincre il suffit de lire les textes précités en entier pour constater que leur titre n’est qu’un appel aux lecteurs.

Il est tellement plus facile de crier au loup pour être entendu et tellement plus facile de mettre en avant les dangers potentiels pour faire du bruit !

Un peu d’optimisme que diable !

Face à cet usage médiatique de la e-santé et des objets connectés ne serait-il pas temps de reparler enfin de santé ? De fait, la e-santé, c’est d’abord et avant tout de la santé.

Espérons donc que le mois de septembre sera riche en annonces parlant réellement de santé et de médecine. Et pour vous en donner un avant-goût, direction Maddyness qui a pris le parti de l’optimisme et met en avant la startup Bloomizon qui lie algorithmes informatiques et conseil nutritif.

Preuve que la technologie peut être au service de la santé et que certains risques valent la peine d’être pris !

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A propos de l'auteur

Co-fondateur et directeur de LauMa communication, la e-santé m'interpelle depuis quelques années. J'essaie d'y contribuer en favorisant la diffusion de l'information et en m'impliquant dans des associations telle que Le Lab e-Santé (Isidore Internet et Santé), en tant que membre de la commission service du pôle de compétitivité Cap Digital ou en qualité de Délégué général de France eHealthTech, l'association regroupant les startups de la e-santé.



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